Actualité
Appels à contributions
Scènes politiques d'aujourd'hui : penser les controverses théâtrales (Paris 8)

Scènes politiques d'aujourd'hui : penser les controverses théâtrales (Paris 8)

Publié le par Université de Lausanne (Source : Bérénice Hamidi-Kim)

APPEL À COMMUNICATION

Colloque « Scènes politiques d’aujourd’hui : penser les controverses théâtrales »

 

« S’il y a une vérité, c’est que la vérité est un enjeu de luttes ».

Pierre Bourdieu, Leçon sur la leçon, Paris, Minuit, 1982.

 

Depuis une dizaine d’années, du Retour au désert de Koltès mis en scène par Muriel Mayette à la Comédie Française (2007) à la reconstitution des Suppliantes d’Eschyle par l’helléniste Philippe Brunet à la Sorbonne (2019) en passant par le vrai-faux zoo humain Exhibit B de Brett Bailey (2014), à Moi, la mort, je l’aime comme vous aimez la vie de Mohamed Kacimi et Yohan Manca (2017) ou encore à Kanata de Robert Lepage avec la troupe du Soleil (2018), la vie théâtrale française a été régulièrement émaillée de polémiques très violentes.  De quoi est donc le signe la multiplication de ces « cas » où des spectacles à visée de dénonciation d’injustices en viennent à susciter des réactions indignées… qui font à leur tour l’objet d’une indignation tout aussi virulente ? En quoi ces affaires renseignent-elles sur des reconfigurations idéologiques en cours dans le champ théâtral et plus largement dans le champ médiatique, intellectuel et politique ? Ces questions seront au cœur du présent colloque. Et, avant tout, celle-ci : comment décrire et donc aussi désigner ces « affaires », « polémiques », « scandales », « controverses » ? Chaque terme permet d’établir des distinctions entre différents types d’affrontement mais aussi et surtout entre différentes manières de les considérer (Rennes, 2016). Certaines insistent sur les enjeux émotionnels et donc sur la subjectivité des parties prenantes, tandis que d’autres mettent au centre la conflictualité d’arguments de type rationnel susceptibles de construire des oppositions politiques. Certaines soulignent l’irréductibilité du différend, là où d’autres mettent en relief la possibilité de parvenir à un accord ou compromis. Certaines ont pour horizon la justice – au sens juridique et/ou moral - et d’autres la lutte acharnée pour ne pas dire la guerre. Nous emploierons dans la suite de cet appel la notion de controverse, qui a pour intérêt d’insister sur « l’articulation d’une forte polarisation et d’une forte structure argumentative » des débats, ce qui nous semble être un marqueur des cas considérés. Toutefois, nous serons attentifs aux propositions mobilisant d’autres qualifications, jusqu’à celles de « disputes » et de « forme-affaire » (Claverie, 2002 et Boltanski, Claverie, Offenstadt et Van Damme, 2007).

Le colloque entend aussi prendre acte d’une autre particularité de ces controverses : elles impliquent les universitaires non simplement comme analystes, mais aussi comme acteurs d’une conflictualité tout à la fois esthétique, théorique et politique (Hamidi-Kim, 2019). Certes, chaque cas soulève des enjeux spécifiques et l’une des tâches sera d’ailleurs précisément de discerner ces singularités et d’établir des comparaisons aussi attentives aux différences qu’aux ressemblances entre eux. Mais toutes ces controverses ont en commun de poser et donc aussi de faire exister la « question raciale » (Fassin et Fassin, 2006). Que ce soit pour le saluer ou le déplorer, beaucoup de commentaires ont d’ailleurs appréhendé ces controverses et leur accumulation comme la manifestation d’une montée en puissance de formes d’antiracisme inédites en France, impliquant de nouveaux groupes militants qui appuient leurs revendications sur des corpus analytiques et des concepts peu usités jusqu’ici, et pour l’essentiel importés du continent nord-américain. De fait, il serait difficile de saisir ce qui se joue dans ces controverses sans mobiliser les notions de blackface, d’« appropriation culturelle », de distribution « color-blind » vs « color-conscious » ou encore de « privilège blanc », convoquées par les détracteurs des spectacles. En cela, ces controverses mettent autant en cause qu’en lumière le modèle-républicain-universaliste-à-la-française. Or ce modèle structure non seulement le champ politique et médiatique mais aussi le champ intellectuel et académique, dans les disciplines qui prennent les œuvres d’art pour objet (études théâtrales, histoire de l’art, sociologie notamment). Le conflit porte donc aussi sur le fait de considérer ou non que ces concepts et idées peuvent être mobilisés non simplement en tant qu’éléments du discours des acteurs sociaux impliqués, mais aussi en tant que catégories opérantes pour l’analyse. Peut-on alors faire l’hypothèse que ces controverses témoignent, un siècle après les débats politiques sur la notion de « peuple » et de « théâtre populaire » dans les premières années de la Troisième République, d’une capacité retrouvée du théâtre à opérer comme scène de cristallisation de débats politiques brûlants sur les contours et les valeurs de la démocratie et de la République française ?

Une autre caractéristique de ces controverses est en tout cas que les questions esthétiques, souvent posées dans les études théâtrales comme relevant d’un champ d’analyse autonome, s’y trouvent formulées dans leur lien avec la structuration du champ socio-économique professionnel et plus largement du champ social dans lequel les œuvres sont créées et reçues. Le colloque sera donc particulièrement attentif aux propositions de communication qui interrogent la manière dont ces controverses impliquent une redéfinition et une extension du cadre d’analyse des œuvres. Plusieurs controverses posent ainsi la question de savoir comment et dans quelle mesure les œuvres peuvent faire exister textuellement et scéniquement des discours aujourd’hui jugés inacceptables. Certaines mettent au centre la question de la nécessité ou non de prendre en compte l’histoire des représentations artistiques, qui s’inscrivent dans une histoire des représentations sociales marquée par l’existence de stéréotypes racistes. Et ce, que les œuvres s’affranchissent de cette histoire (blackface des Suppliantes) ou entendent les critiquer (Exhibit B). Dans d’autre cas, est mise au centre la question de savoir si le fait de donner à entendre sur scène un discours de haine (un discours terroriste en l’occurrence) et de donner la parole à un personnage portant ce discours, revient nécessairement à le légitimer (Moi, la mort je l’aime comme vous aimez la vie). Une autre question commune à beaucoup d’affaires porte sur les enjeux politiques des choix de distribution et plus largement sur la question de la couleur de peau des artistes. Dans certains cas, la controverse a porté sur le recours à des comédiens blancs pour jouer des personnages non-blancs (Les Suppliantes, « l’affaire Koltès » [Desclés, 2015]) ; dans d’autres, toute l’affaire était de savoir si le fait de mettre en scène des histoires et des personnages appartenant à certaines populations impliquait ou non de solliciter des acteurs émanant de ces groupes sociaux (Kanata). Plusieurs de ces controverses ont donc impliqué un débat sur les approches naturalistes de l’emploi et sur les conceptions de l’incarnation théâtrale qui ont longtemps prévalu et prévalent encore. Elles ont aussi articulé ces questions à un débat sur la diversification des corps, des voix et des récits présents sur les scènes et plateaux (voir Martin-Lahmani et Poirson, 2017). Elles ont donc été l’occasion de formulation de revendications en matière d’accès à la formation, à la programmation et à des positions de pouvoir institutionnelles de groupes qui s’estiment assignés à des rangs subalternes en raison de leur couleur de peau. Ces revendications ont ensuite été portées, au sein du champ théâtral, par des collectifs en lutte contre les discriminations ethno-raciales (« Décoloniser les arts ») puis par des artistes situés en haut de la hiérarchie du théâtre public et par les pouvoirs publics (les dispositifs Premier Acte et La Classe Préparatoire intégrée à la Comédie de Saint-Etienne). Inscrites dans un contexte socio-professionnel dont la prise en compte est nécessaire à leur intelligibilité, ces controverses ont donc aussi produit en retour des effets de transformation de ce contexte, que le colloque entend également interroger.

Portant à la fois sur le cadre conceptuel, sur la manière de définir l’esthétique et sur la socio-économie du champ théâtral professionnel, le conflit entre soutiens et détracteurs des œuvres incriminées porte également sur la manière de considérer la façon dont ces controverses convoquent les notions de liberté d’expression, de « liberté de création » et de censure (Tricoire 2011, Preuss-Laussinotte, 2014, Pierrat 2018), et la discussion de ces qualifications constituera une autre ligne de réflexion du colloque. Il s’agira de discerner la manière dont les différentes formes de contestation des spectacles par les groupes sociaux mobilisés – appel au boycott, interruption et chahut lors des représentations, demande d’interdiction auprès de la justice – relèvent ou non d’entraves à la liberté d’expression, mais aussi la manière dont elles viennent interroger ses redéfinitions actuelles. L’appel à la loi et à la justice constitue une butée récurrente, qu’il émane des détracteurs ou des défenseurs des spectacles. On a alors pu voir dans ces controverses la manifestation d’une juridicisation voire d’une judiciarisation accrue des querelles esthétiques et d’une mise en accusation croissante de la fiction sur fond de crise de la représentation (Jeudy-Ballini et Poirson, 2017). Pour certains, ces controverses sont autant de preuves d’une menace sur la liberté d’expression propre à nos démocraties actuelles où la menace n’émanerait plus de l’État, non plus censeur mais au contraire protecteur des libertés, ou de l’Église, désormais inoffensive en tant qu’institution – même si les religions peuvent encore, elles, constituer une véritable menace – mais de groupes sociaux usant et abusant de leur statut de minorités pour revendiquer des politiques de l’identité et des droits spécifiques à être protégés mettant en péril le droit de tous à la liberté d’expression (Pierrat, 2018). Pour les autres, ces controverses présentent au contraire l’intérêt d’en appeler à une redéfinition de la liberté d’expression à l’heure de la loi sur la « liberté de création » et des droits culturels. Pour mieux comprendre ce point, le colloque souhaite aussi faire place à des contributions portant sur un autre corpus de controverses qui n’ont, elles, engendré aucune conflictualité au sein du champ théâtral, académique ou médiatique en France. Les spectacles Sur le concept du visage du fils de dieu de Roméo Castellucci et Golgota Picnic de Rodrigo Garcia (2011) n’ont pu se dérouler sans la présence des forces de police, après avoir fait face à des accusations de pornographie et de blasphème formulées par des associations catholiques qualifiées par la presse et les professionnels d’« intégristes ». La comparaison pourra se focaliser sur la manière dont ces cas sont convoqués par les différents protagonistes des controverses précédemment évoquées, et sur la façon dont elles s’inscrivent dans l’histoire de l’affirmation publique de sensibilités minoritaires, qu’il s’agisse de « sensibilités religieuses blessées » par des œuvres jugées blasphématoires depuis les années 1960 (Favret-Saada, 2017) ou de sensibilités acquises à une « politique des identités » minoritaires heurtées par des œuvres émanant des groupes sociaux majoritaires, jugés dominants.

Ces controverses viennent aussi questionner la manière dont les publics sont pensés au sein du champ culturel et en particulier du théâtre public. Tandis que la définition ordinaire de la culture a changé – passant d’une délimitation étroite, focalisée sur l’expression artistique, à une conception anthropologique désormais partie intégrante du sens commun (Guy, 2016) – les appels à l’expertise des publics se sont multipliés (Dutheil-Pessin et Ribac, 2017). Or, cette expertise constitue l’un des points centraux de crispation dans plusieurs des controverses. L’expertise des publics mobilisés contre les spectacles fait l’objet d’une profonde disqualification, allant au-delà de la contestation de leurs méthodes d’action. La description de ces publics, par certains de leurs contradicteurs, comme étant caractérisés par l’ignorance ou l’incompétence en matière esthétique (Cervulle, 2018) sont-ils le signe d’un raidissement de l’expertise professionnelle face à la montée de la valorisation des compétences profanes et du débat sur les droits culturels ? Et/ou d’un souci de préserver une autonomie des critères esthétiques dans l’évaluation des œuvres ? Là encore, la tâche première est de partir de la manière dont sont décrits les détracteurs dans le discours des défenseurs : sont-ils considérés comme des publics de théâtre, destinataires a priori des œuvres, et faisant preuve a posteriori d’incompétence, ou comme des organisations militantes et donc comme des acteurs exogènes au champ, imprévus et importuns ? Et réciproquement, quels discours tiennent les détracteurs sur les défenseurs des œuvres, à la fois en tant qu’opposants politiques et comme experts patentés ? Poser ces questions implique d’interroger en miroir les mots d’ordre, registres de justifications, répertoires d’actions et destinataires des discours des différents groupes mobilisés pour et contre les œuvres. Cela implique aussi faire droit aux hiérarchies de légitimité entre les discours et positions des différents camps impliqués.

La médiatisation de ces controverses revêt en outre une dimension centrale, dans la mesure où celles-ci se déploient pour l’essentiel dans des arènes médiatiques, qu’il s’agisse des colonnes des journaux et des pages des hebdomadaires ou des réseaux sociaux numériques. Quel rôle joue donc le traitement journalistique dans la mise en forme de ces conflictualités ? Quels sont les cadrages médiatiques prédominants et ces derniers épousent-ils le cadrage proposé par les « définisseurs primaires » qui représentent les institutions (Hall, Critcher, Jefferson, Clarke et Roberts, 1978) ? Quelles stratégies de communication les militant·es mobilisé·es emploient-ils et parviennent-ils à se constituer en source d’information ? Quels discours et quels silences, quelles présences et quelles absences structurent la médiatisation de ces controverses ? Il s’agira de considérer le rôle que joue ici la médiation médiatique en étudiant la manière dont elle façonne les antagonismes politiques et tensions discursives. On pourra enfin s’interroger sur l’effet du cadrage médiatique sur la montée en affectivité des débats, qui tend à dichotomiser les positions selon un ordre manichéen (Quemener, 2018).

Pour arpenter la diversité et l’hétérogénéité des questions que soulèvent ces controverses, le colloque souhaite considérer la dimension instituante de ces controverses, au sens où elles ouvrent à une transformation de l’espace institutionnel d’où elles ont émergé. Il s’agira donc d’explorer en quoi ces controverses ont pu constituer des « occasions pour les acteurs sociaux de remettre en question certains rapports de force et certaines croyances jusqu’alors institués, de redistribuer entre eux ‘‘grandeurs’’ et positions de pouvoir, et d’inventer de nouveaux dispositifs organisationnels et techniques appelés à contraindre différemment leurs futures relations » (Lemieux, 2007, p. 192). En l’occurrence, elles pourront être appréhendées comme des tentatives de mise en débat de la prétention du théâtre public français à opérer comme une des formes de l’espace public (Hamidi-Kim, 2018).

Les communications proposées pourront adopter des démarches disciplinaires variées. Elles aborderont une ou plusieurs controverses survenues dans le champ théâtral francophone contemporain, en visant la clarification conceptuelle ou épistémologique des termes des débats ou leur réinterprétation au prisme d’une enquête empirique. Les propositions d’historicisation ou de contextualisation de ces débats, par le recours à l’analyse comparative avec d’autres périodes ou d’autres aires culturelles, sont également bienvenues.

D’une longueur maximale de 3.000 signes (espaces compris), les propositions de communication devront présenter clairement la démarche adoptée et les méthodes employées. Elles seront anonymisées et comprendront un titre et cinq mots-clés. Un second document comportera une notice bio-bibliographique. Les propositions de communication seront évaluées en aveugle par le comité scientifique du colloque. Elles doivent parvenir au plus tard le 15 octobre 2019 à l’adresse suivante : colloque_scenespolitiques@yahoo.com. Les notifications d’acceptation seront communiquées aux auteur·es le 15 décembre 2019.

 

Comité d’organisation

Maxime Cervulle (Université Paris 8, CEMTI)

Bérénice Hamidi-Kim (Université Lyon 2, Passages XX-XXI/IUF)

 

Comité scientifique

Sylvie Chalaye, (Université Sorbonne Nouvelle, IRET)

Catherine Cyr (Université du Québec à Montréal)

Marion Dalibert (Université de Lille, GERIICO)

Marco Dell’Omodarme (Université Paris 1, Institut ACTE)

Raphaëlle Doyon (Université Paris 8, Scènes du monde, création, savoirs critiques)

Julie Peghini (Université Paris 8, CEMTI)

Martial Poirson (Université Paris 8, Scènes du monde, création, savoirs critiques)

Juliette Rennes (École des Hautes Études en Sciences Sociales, CEMS)

Marine Roussillon (Université d’Artois, Textes et Cultures)

Alexandra Saemmer (Université Paris 8, CEMTI)

Clothilde Thouret (Université de Nancy, LIS)

Liz Tomlin (Glasgow University)

 

Bibliographie

- Boltanski, Luc, Claverie, Elisabeth, Offenstadt Nicolas et Van Damme, Stéphane (dir.), Affaires, scandales et grandes causes. De Socrate à Pinochet, Paris, Stock, 2007.

- Cervulle, Maxime (2017), « Exposer le racisme : Exhibit B et le public oppositionnel », Études de communication, n° 48, p. 37-54.

- Claverie, Elisabeth, « Procès, affaire, cause. Voltaire et l'innovation critique », Politix, vol. 7, n°26, deuxième trimestre 1994, p. 76-85.

- Desclés, Cyril (2015), L’Affaire Koltès. Retour sur les enjeux d’une controverse, Paris, L’œil d’or.

- Dutheil-Pessin, Catherine et Ribac, François (2017), La Fabrique de la programmation culturelle, Paris, La Dispute.

- Fassin, Didier et Fassin, Eric (dir.), De la question sociale à la question raciale ? Représenter la société française, Cahiers Libres, La Découverte, 2006.

- Favret-Saada, Jeanne (2017) Les sensibilités religieuses blessées. Christianismes, blasphèmes et cinéma, 1965-1988, Paris, Fayard.

- Guy, Jean-Michel (2016), « Les représentations de la culture dans la population française », Culture Études, n° 1, p. 1-16.

- Hall, Stuart, Critcher, Chas, Jefferson, Tony, Clarke, John et Roberts Brian (1978), Policing the Crisis. « Mugging », the State, and Law and Order, Londres, MacMillan.

- Hamidi-Kim, Bérénice (2018), « Communauté, agora, espace public : des tensions du projet démocratique du théâtre public considérées à partir de Rousseau, Habermas, Fraser et Nancy », in Eliane Beaufils et Alix de Morant (dir.), Développement de l’être-ensemble dans les arts performatifs contemporains, Deuxième époque, 2018, p. 90-113.

- Hamidi-Kim, Bérénice (2019), Pour une liberté de création partagée par tous, AOC, revue électronique, 03 mai 2019.

- Hamidi-Kim, Bérénice (2019), « Art de la preuve, art du discours : le théâtre documentaire postcolonial, œuvre d’histoire et forme-affaire » in Erica Magris et Béatrice Picon-Vallin, Les Théâtres documentaires, Deuxième époque, p. 221-235.

- Jeudy-Ballini, Monique et Poirson, Martial (2017), « La représentation en question(s) », Hybrid. Revue des arts et médiations humaines, n° 4, p. 1-17.

- Lemieux, Cyril (2007), « À quoi sert l’analyse des controverses ? », Mil neuf cent. Revue d’histoire intellectuelle, n° 25, p. 191-212.

- Martin-Lahmani, Sylvie et Poirson, Martial, dir. (2017), Quelle diversité culturelle sur les scènes européennes ?, n° 133 de la revue Alternatives théâtrales.

- Pierrat, Emmanuel, Nouvelles Morales, nouvelles censures, Paris, Gallimard, 2018.

- Preuss-Laussinotte, Sylvia, La Liberté de création, Paris, Ellipses, 2014.

- Quemener, Nelly (2018), « ‘‘Vous voulez réagir ?’’ L’étude des controverses médiatiques au prisme des intensités affectives », Questions de communication, n° 33, p. 23-41.

- Rennes, Juliette (2016), Les controverses politiques et leurs frontières », Études de communication, langages, information, médiations n°47, Presses de Lille 3, p. 21-48.

- Tricoire, Agnès, Petit traité de la liberté de création, Paris, La Découverte, 2011.