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Écritures de la promenade (1750-1860)

 

D’abord loisir de la haute société, la promenade urbaine n’a eu de cesse de se démocratiser au tournant des XVIIIe et XIXe siècles : en même temps que la multiplication de ses acteurs, les changements de ce rituel de sociabilité hautement codifié sont sensibles.

 

« Voir » et « être vu » restent les points fondamentaux d’une logique de la distinction qui gouverne la marche collective en ville ; cependant, force est de constater qu’un usage plus singulier de la promenade émerge : lieu collectif, elle devient aussi l’espace d’une subjectivation, où l’individu est plus à l’écoute du "sentiment de soi" (selon l'expression de Georges Vigarello).

 

Ces tensions entre le singulier et le collectif, entre l’être et le paraître, entre l’écoute de soi-même et l’observation des autres, nous ont intéressés au cours de cette journée d’étude de l’Université de Strasbourg. 

 

Écritures de la promenade, de 1750 à 1860 (Strasbourg)

(É. Manet, La Musique aux Tuileries, 1862, Londres, National Galery)

 

Textes réunis par

Édouard Bourdelle (Université de Strasbourg) et Juliette Fabre (Université d’Artois)

et mis en ligne avec le soutien de l'Université de Lausanne.

  • Introduction. Une promenade, des promeneurs, Édouard Bourdelle et Juliette Fabre
  • La place de la promenade dans les ego-documents du XIXe siècle. L’exemple du journal d’un artisan bavarois., Robert Beck
  • Du décousu à la promenade : dialogue, soliloque et rêverie chez Diderot, Juliette Fabre
  • La promenade initiatique dans la littérature suisse romande : Voyages en Zigzag (1844) de Rodolphe Töpffer, Caroline Werlé
  • La promenade dans Les Rêveries de Rousseau et les Petits poèmes en prose de Baudelaire, Guilhem Farrugia
  • Du promeneur au flâneur, s’adapter à la ville nouvelle dans Le Spleen de Paris. , Édouard Bourdelle
  • Claude Lantier : portrait de l’artiste en flâneur, Fanny Audibert
  • Une maladie de la promenade : la dromomanie dans l’œuvre de Maupassant, Romain Enriquez
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