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Enseigner la traduction dans le contexte francophone (Paris)

Enseigner la traduction dans le contexte francophone (Paris)

Publié le par Vincent Ferré (Source : Tiffane Levick)

Enseigner la traduction dans le contexte francophone

Colloque international

Université Paris-Sorbonne / Institut des Etudes Avancées

26-27 avril 2018

Appel à communications :

Pourquoi et comment enseigne-t-on la traduction dans le contexte universitaire francophone ? Selon le Livre blanc sur la recherche angliciste en France en 2001, “Les cours de traduction (thème et version) tiennent une place de choix, aussi bien dans la filière traditionnelle (littérature et civilisation) qu'en LEA (Langues Etrangères Appliquées)”. Or, aujourd’hui, seulement une soixantaine des 2300 membres de la Société des Anglicistes de l’Enseignement Supérieur, principale société savante de l’anglistique en France, se revendiquent traductologues, dont une majorité dans le domaine littéraire. Cette marginalisation au sein du champ de la recherche en anglistique semble quelque peu paradoxale au vu de l’importance accordée à la traduction dans les UFR de langues, y compris pour les concours. Le profil des enseignants, majoritairement non-spécialistes, a-t-il un impact sur le statut de la discipline et la qualité de la réflexion pédagogique qui l’entoure ? L’enseignement de la traduction nécessite-t-il des compétences en traductologie ? Thème et version s’enseignent-ils de la même manière ? La place de la traduction en LLCE, en LEA est-elle la même ?

Au-delà du champ de l’anglistique dans l’institution universitaire française, quel statut pour la traduction dans d’autres champs disciplinaires et d’autres contextes pédagogiques francophones ? Quels sont les constantes et les variables dans l’enseignement de la traduction d’une UFR, d’une institution, d’un pays à l’autre ? La traduction semble par ailleurs bien placée pour répondre aux besoins des formations en langues en matière de professionnalisation, le secteur des prestations de service en langues étant en pleine expansion. La professionnalisation des études fera-t-elle évoluer la place accordée à la traductologie au sein de l’université ?

 

Dix ans après le colloque “Traductologie et enseignement de la traduction à l’université” organisé par Michel Ballard à l’Université d’Artois en 2007, le colloque “Enseigner la traduction dans le contexte francophone”, organisé par les laboratoires VALE (Université Paris-Sorbonne), Pléiade (Université Paris-Nord), et PRISMES (Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3), a pour objet de mettre en lumière non seulement les dernières innovations didactiques en matière de traduction et traductologie, mais également le contexte historique, épistémologique et sociologique qui façonne sa place dans le milieu universitaire francophone.

 

Date limite de soumission des propositions : 31 octobre 2017 

Nous souhaitons engager une discussion autour des questions suivantes (liste non-exhaustive) :

La relation entre théorie et pratique Le contexte d’enseignement : quel enseignement pour quel niveau et quel département ? Les modes d’évaluation : barèmes et concours Approches sociologiques : le profil des enseignants Approches comparatistes (anglais / autres langues ; France / pays ou région francophone / autres contextes) Approches historiques : diachronie des méthodes pédagogiques / des profils enseignants Approches professionnalisantes : préparer les étudiants à la pratique professionnelle

 

Les propositions de communication sont à déposer pour le 31 octobre, exclusivement sur la plateforme EasyChair. Elles doivent être accompagnées des informations suivantes :

  • nom de l’auteur ;
  • établissement et laboratoire ;
  • courriel ;
  • résumé de 300-400 mots spécifiant « proposition de communication » ou « proposition de poster » ;
  • 3 à 5 mots-clés ;
  • courte notice bio-bibliographique.

 

Comité scientifique :

Fabrice Antoine, Université de Lille  ; Frédérique Brisset, Université de Lille ; Fayza El Qasem, ESIT - École Supérieure d'Interprètes et de Traducteurs, Université Sorbonne Nouvelle-Paris 3; Charles Le Blanc, Université d’Ottawa, Canada ; Clíona Ní Ríordáin, Université Sorbonne Nouvelle-Paris 3 ; Bruno Poncharal, Université Sorbonne Nouvelle-Paris 3 ; Yen-Mai Tran-Gervat, Université Sorbonne Nouvelle-Paris 3 ; Frédéric Weinmann, Lycée Hélène Boucher, Paris ; Aly Sambou, Université Gaston-Berger, Saint-Louis, Sénégal