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La danse et les nations : identités, altérités, frontières (XVIIe-XIXe s.)

La danse et les nations : identités, altérités, frontières (XVIIe-XIXe s.)

Publié le par Marc Escola (Source : Delphine Vernozy)

Appel à communication

Colloque international 

La danse et les nations : identités, altérités, frontières (XVIIe-XIXe siècles)

Paris, octobre 2017

À l’issue de trois années de recherche dans le cadre du programme de recherche HdD (Herméneutiques de la danse, coordonné par Arianna Fabbricatore), ce colloque international et interdisciplinaire a pour objectif de faire une synthèse sur le travail effectué autour de la question des styles et des genres de danse dans l’espace européen à l’époque des Lumières et d’ouvrir la recherche sur les enjeux sémiotiques, politiques et sociaux de la danse en tant que signe, expression ou représentation d’une frontière plus au moins perméable entre identités culturelles. Il s’agira de s’interroger sur la manière dont la danse théâtrale évolue dans un espace social et culturel où les enjeux sont liés à la confrontation entre les nations et à la définition de leur identité. 

Labex OBVIL, Université Paris-Sorbonne

Colloque organisé dans le cadre du projet « Discours sur la danse » 

http://obvil.paris-sorbonne.fr/projets/discours-sur-la-danse

 

Axes thématiques

Réfléchir. Comment penser la danse et la nation ? Quels liens entre corps et société ?

Réflexions sur la sémiotique de la danse dans une perspective sociale et interculturelle. Identité, altérité et frontières à travers le corps dansant.

Représenter. Comment identifie-t-on l’étranger dans la danse des nations ? Comment le stéréotype se construit-il et quel rôle joue-t-il ? Pourquoi représenter l’autre ? Etudes sur les personnages des ballets, sur les représentations de la France, des Français et des étrangers (les Français, Anglais, Italiens, Espagnols, Allemands, Savoyards, Turcs, Corsaires etc.)

Identifier. Comment le corps exprime-t-il une identité collective ? Qu’est-ce que la danse française/italienne (espagnole/anglaise…) ? Quels sont les éléments connotant différents styles de danse ? Quelles sont les limites symboliques ou réelles ? Comment construit-on l’identité à travers la danse ? Explorer les notions de « belle danse », danse italienne, styles de danse, danse grotesque. Les enjeux de la danse comique/tragique dans la construction identitaire de l’Italie et de la France. Appropriations, patrimoines, création de frontières symboliques, circulations, transferts.

Dialoguer. Comment une identité évolue-t-elle au contact d’une autre ? Contaminations des techniques, circulation des artistes dans l’espace européen. Présence de la danse italienne en France (à l’Académie royale, à la Comédie-Italienne, aux Foires etc.) et de la danse française en Italie (cours francophiles etc.), de la danse italienne et française dans l’espace germanique (Vienne, Stuttgart etc.). Exemples d’influences, contaminations, échanges.

Débattre. Quels sont les discours sur la danse qui ont véhiculé l’idée d’identité ? Dans quel contexte ? Comment ont-ils défendu ou contré cette idée ? Etude des discours polémiques portant sur la confrontation entre les nations, sur les idées de génie et de caractère des nations, précellence de l’une ou de l’autre culture, querelles, etc.

Distinguer. Comment la contamination entre les genres témoigne-t-elle des influences culturelles ? Frontières entre les modèles, les styles, les formes et les goûts (ex : la caricature, la parodie comme explorations de l’altérité)

 

Modalités de proposition :

Les propositions de communication, d’environ 3000 signes, accompagnées d’une courte bio-bibliographie, sont à envoyer avant le 30 avril 2017

à hdd.colloque@gmail.com et en copie à arianna.fabbricatore@gmail.com

 

Coordination

Arianna Fabbricatore (Université Paris-Sorbonne)

 

Comité scientifique

Charles Alunni (Ecole normale supérieure)

Elena Cervellati (Université de Bologne)

Paolo Fabbri (Centre d’Etudes sémiotiques Urbino)

Arianna Fabbricatore (Université Paris-Sorbonne)

Marie-Thérèse Mourey (Université Paris-Sorbonne)

Marina Nordera (Université Côté d’Azur)

Françoise Rubellin (Université de Nantes)

Martin Rueff (Université de Genève)

 

Comité d’organisation

Paolo Desogus (Université Paris-Sorbonne)

Delphine Vernozy (Université Paris-Sorbonne)