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Colloque : "Corpus Africana: Philosophies et danses actuelles d'Afrique et de ses diasporas" (Toulouse) [FR/EN]

Publié le par Université de Lausanne (Source : Université de Toulouse Jean Jaurès)

Colloque : "Corpus Africana: Philosophies et danses actuelles d'Afrique et de ses diasporas" (Toulouse) 

 

Du 27 octobre au 9 novembre 2018

Université de Toulouse Jean Jaurès 

Organisé par le Consortium universitaire Erasmus Mundus Euro Philosophie et le Centre de Philosophie du Droit de l’Université catholique de Louvain

dans le cadre du séminaire de recherche « Penser les décolonisations », en collaboration avec le Festival Danses et Continents Noirs du Centre chorégraphique James Carlès

From the 27th of October until the 10th of November 2018 the university consortium Erasmus Mundus Europhilosophie is organising, under the title ‘Corpus Africana; Current philosophies and Dances in Africa and its Diasporas’, an important international meeting, aiming to bring to the heart of arts and humanities university research in Europe the knowledge and the study of ‘Africana Philosophy’, of choreographic knowledge that is of African or contemporary African lineage in nature. The meeting will take place at the University of Toulouse Jean Jaurès as part of the research seminar ‘Thinking Decolonisation’, in collaboration with the James Carlès Centre of Choreography’s Festival of Dance and the Black Continents.

 

PRESENTATION

Le philosophe africain-américain Lucius Outlaw introduit la notion de « philosophie africana » en 1996, dans son ouvrage On Race and philosophy. Cette formulation vise à conjuguer plusieurs domaines culturels ordinairement traités séparément : les philosophies africaines d’une part, et les philosophies issues des diasporas afrodescendantes de l’autre (Caraïbes, Amérique du Nord, Amérique latine, Europe…).

En effet, tout au long du XXe siècle se sont développés des courants philosophiques africains et afro-américains, qui demeurent méconnus en Europe, bien que des figures liées à la France telles que Césaire ou Fanon comptent parmi leurs références centrales. Le terme « africana » désigne donc l’ébauche d’un panafricanisme dans la pensée, une tentative d’embrasser la variété des savoirs, spéculations, expressions, nées de l’Afrique et de sa diaspora.

The African-American philosopher Lucius Outlaw introduced the notion of ‘Africana Philosophy’ in 1996 in his book On Race and Philosophy. Its formula aims to combine several cultural domains which are ordinarily treated separately: on the one hand, African philosophies, on the other, the philosophies of Afrodescendent diasporas (the Caribbean, North America, South America, Europe…).

There was indeed a development of African and Afro-American philosophies over the course of the twentieth century that went unnoticed in Europe, despite the fact that figures linked to France such as Césaire or Fanon featured as principal reference points. The term ‘Africana’ refers therefore to the blueprint of a pan-Africanism in thought, an attempt to embrace the variety of knowledge, speculations and expressions born out of Africa and its diaspora.

Corpus africana se donne pour tâche d’explorer et de restituer ces traditions de pensée, en se demandant comment elles ont, et vont encore, perturber les routines intellectuelles de la philosophie européenne. Car il faudra se confronter à des expériences extrêmes : l’esclavage, la traite, la colonisation. Ces questions, centrales dans les philosophies de Frantz Fanon et de Steve Biko comme dans la théologie de la libération noire, ont été récemment réactualisées par le jeune, mais déjà influent, courant critique de l’afro-pessimisme états-unien. La philosophie africana commence, non par l’émerveillement, mais par l’amère douleur d’un constat historique.

Tout.e africain.e, tout.e afrodescendant.e, est issu.e d’un peuple qui a vu l’humanité de ses ancêtres contestée et niée par la philosophie, la théologie, l’économie politique, la psychiatrie et le droit européens. Le rapport à l’Afrique dévoile que, depuis l’époque moderne, ce que signifie être humain ne va pas de soi. C’est pourquoi, comme l’a souligné Lewis R. Gordon, la question anthropologique, périphérique dans la philosophie européenne, fut toujours centrale dans la pensée africana : elle répond aux enjeux du racisme et de la déshumanisation auxquels furent confronté.e.s les Africain.e.s et les Noir.e.s.

Mais cette « récusation originaire de l’humain dans l’Africain » (Achille Mbembe) aboutit à l’un des plus profonds paradoxes de la culture moderne. Comme l’écrit Aimé Césaire dans son « Discours sur la négritude », les Noir.e.s appartiennent tou.te.s « d’une manière ou d’une autre à des groupes humains qui ont subi les pires violences de l’histoire, des groupes qui ont souffert et souvent souffrent encore d’être marginalisés et opprimés ».

Or, du blues au jazz, du rock & roll au hip-hop, du reggae, de l’afro-beatz, afro trap au grime, les populations d’ascendance africaine sont également à la source des principales cultures populaires qui, en contexte urbain, ont fait la modernité musicale et artistique du Nord-Monde. Toutes naissent de la créativité afrodescendante et « célèbrent l’enracinement de l’esthétique dans les autres dimensions de la vie sociale » (Paul Gilroy).

Corpus Africana aims to explore and to re-establish these traditions of thought by asking how they did, and will continue to, disrupt the intellectual routines of European philosophy.  Because it will be necessary to confront extreme experiences: slavery, trafficking, colonisation. These questions- central to the philosophies of Frantz Fanon and Steve Biko, as to the theology of black liberation, have recently been resurrected by the young, yet already influential afro-pessimism critique in the United States. Africana philosophy is rooted not in wonder, but in the bitter pain of a historical observation. Every African, every Afrodescendent comes from a people that has seen the humanity of his/her ancestors contested and denied by philosophy, theology, political economics, psychiatry and European law.

The link to Africa reveals that, since the beginning of the modern era, what man signifies has not been self-evident. This is why, as Lewis R. Gordon emphasizes, the anthropological question which is peripheral in European philosophy, was always central in Africana thought: it is a response to the issues of racism and dehumanisation that Blacks and Africans have been confronted with. But this ‘original denial of the human in the African’ (Achille Mbembe) results in one of the most profound paradoxes in modern culture. As Aimé Césaire wrote in his ‘Discourse on Negritude’, Black people all belong ‘in one way or another to human groups that have suffered the worst violences in history, groups that suffered and often still undergo marginalisation and oppression’.

Yet, from blues to jazz, from rock and roll to hip-hop, from reggae, from afrobeats, afro-trap to grime, peoples of African ancestry are consistently at the root of mainstream popular culture which, in the urban context, has driven the musical and artistic modernity of the Global North. They are born of the afrodescendent creativity that ‘celebrates the rootedness of the aesthetic in other dimensions of social life.’ (Paul Gilroy).

Née du désastre et de la déshumanisation des corps courbés par la colonisation et la traite, la philosophie africana témoigne d’une force inébranlable et d’un effort pour penser et recréer l’humanité à la limite, au bord du précipice de la zone du non-être. Elle partage de ce fait avec la danse contemporaine africaine et caribéenne une même origine et un même objectif : portant plantée en soi, la mémoire du viol des corps, elle n’ajoute pas à la fiction hégémonique d’un ciel universel des idées éternelles applicables à tout va, mais signifie à même l’espace-temps de l’environnement immédiat de ses auteur.e.s et des situations instables qui sont les leurs, à seul fin de rétablir une verticalité, d’affirmer la dignité retrouvée des corps.

Philosophie et danse africana œuvrent ensemble à la résurrection d’une humanité niée, à la réinvention de soi et d’une histoire collective dérobée, à l’ouverture d’un espace spirituel propre, par la création d’un nouveau corpus à écrire à l’encre indélébile de la sueur et du sang des corps racialisés, en mots et en concepts comme en mouvements et en états de corps – pour faire exister un corps mémoire (Germaine Acogny, Qudus Onikeku), un corps percept, un corps créole, haïtien, guadeloupéen (Léna Blou)… une corporéité différenciée qui fasse sens à tous les corps.

Born from the disaster and the dehumanisation of bodies bent by colonisation and trafficking, Africana philosophy bears witness to an unshakeable force and an effort to think and recreate humanity at the borderline, on the edge of the precipice of the zone of non-being. In this regard it carries the same objective and origins as African and Caribbean contemporary dance: but as a philosophy that, deep down, carries the memory of bodies being raped, it doesn’t contribute to the hegemonic fiction of a universal sky and eternal ideas, freely applicable, rather stands for the immediate environment of the authors and the unstable situations that belong to them, with the sole aim of reinstating a verticality, of affirming the recovered dignity of the body.

Africana dance and philosophy work together towards the resurrection of a denied humanity, for the reinvention of the self and of a hidden collective history, for the opening of a genuine spiritual space, through the creation of a new corpus that is to be written with the indelible ink of the blood and sweat of racialized bodies, in words and in concepts as in movements and in states of bodies- to bring into existence a body of memory (Germaine Acogny, Qudus Onikeku), a body of percept, a Creole, Haitian, Guadeloupian body (Léna Blou)… a differentiated corporeality that is meaningful for all bodies.

Alors que l’administration disciplinaire de la philosophie conforme au modèle de l’Université occidentale coloniale, fondée sur la seule économie du prestige, oppose la pratique littéraire et théorique à la pratique corporelle, aboutissant à ne plus faire de la philosophie qu’une « des principales instances de légitimation et d’exercice effectif du pouvoir et de la domination » (Fabien Eboussi Boulaga), la pensée africana, notamment inspirée par la philosophie yoruba, ne sépare pas la connaissance et la réparation de l’ordre social et cosmique de la connaissance pratique du vocabulaire chorégraphique permettant de nourrir l’œil des siens par la mise en corps d’un spectacle créant la beauté sans l’hériter passivement d’un maître prescripteur.

Les écoles chorégraphiques africana, comme « L’école des sables » de Germaine Acogny (la mère de la danse africaine contemporaine) ou le Centre de Danse et d’Etudes Chorégraphiques de Léna Blou à Pointe-à-Pitre, sont des écoles philosophiques pour la vie qui délivrent à leurs élèves la science, inédite dans l’enseignement européen, des gestes de l’adaptation critique à un monde adverse.

Contrairement à la pratique scolaire européenne qui comprend la tradition, sa propre tradition, comme des formes et des contenus de savoir à transmettre sans changement – sans autre changement que ceux qu’y introduit une exégèse plus essentielle, mieux apte à en fixer immuablement l’identité –, les danses actuelles d’afrique et ses diasporas, loin des stéréotypes exotiques et folkloriques, mobilisent leurs traditions pour ce qu’elle ont toujours été : des principes actifs de métamorphose, d’improvisation et de contextualisation ; et si elle hybride et métisse, c’est entre toutes les formes mobiles de l’art africain et diasporique qu’a lieu ce métissage ; c’est déjà métissée de narrativités africaines, de capoeira, de hip-hop, de danse gwo-ka, d’afro Trap… qu’elle aborde sa relation au vocabulaire occidental de la danse contemporaine pour œuvrer à ce devenir Afrique du Nord-Monde dont est exemplaire ce que l’écrivaine franco-camerounaise Léonora Miano appelle la condition « afropéenne ».

Whilst the disciplinary administration of philosophy that conforms to the western colonial university model, founded upon the prestige economy alone, opposes literary and theoretical practices to bodily practices, reducing philosophy to one ‘of the principal instances of the legitimation and the effective exercise of power and domination’ (Fabien Eboussi Boulaga), Africana thought, especially that which is inspired by Yoruba philosophy, doesn’t separate knowledge and the reparation of the social and cosmic order from the practical knowledge of choreographic vocabulary which enables a feeding of the eyes of our fellow man through the enactment of a spectacle, creating beauty without inheriting it passively from a prescriptive master.

The Africana schools of choreography, such as Germaine Acogny (the mother of contemporary African dance)’s ‘School of the Sands’, or Léna Blou’s Centre of Dance and Choreography Studies in Pointe-à-Pitre, are philosophical schools for life which provide their students with the science of motions for critical adaption in an adverse world, unheard of in European teaching.

Contrary to the scholarly practice of Europe, which consists of tradition, its own tradition, as forms and contents of knowledge to be transmitted without change- without change other than that introduced by a more essential exegesis, better suited to a steadfast fixing of the identity-, the current dances of Africa and its diasporas, far from the stereotypical exotic and folkloric stereotypes, mobilise their traditions because of what they have always been: active metamorphic principles of improvisation and of contextualisation; and if they hybrid and blend, it’s among the mobile forms of African and diasporic art that this blending has long taken place; already a blend of African narratives, of capoeira, of hip-hop, of gwo-ka dance, of afro-Trap…that it tackles its relationship with the western vocabulary of contemporary dance to work towards this becoming-Africa of the global north which is an example of what the Franco-Cameroonian Léonora Miano calls ‘Afropean’.

INTERVENANTS / LECTURERS

  • Germaine Acogny
  • Mehdi Alioua
  • Mohammed Ali Benmakhlouf
  • Jean-Yves Blot
  • Florence Boyer
  • Maria Mercedes Campo
  • Thomas De Frantz
  • Elsa Dorlin
  • Fabien Eboussi
  • Lewis Gordon
  • Laënnec Hurbon
  • Kiswendsida Parfait Karobé
  • Nadia Yala Kisukidi
  • Achille Mbembe
  • Bernardo Montet
  • Qudus Onikeku
  • Robyn Orlin
  • Muriel Plana
  • Salia Sanou
  • Rita Segato
  • Guillaume Sibertin-Blanc
  • Nelson Maldonaldo Torres
  • Elise Van Haesebrock
  • Françoise Vergès
  • Abdourahman Waberi
  • Zora Snake

Corpus africana, consistera dans un ensemble de conférences données par des philosophes, des écrivain.e.s et des chorégraphes, d’ateliers théoriques et de pratique chorégraphique encadrés par des chercheur.e.s et des artistes, de spectacles de salle et de rues où se produiront des compagnies chorégraphiques et théâtrales porteuses de formes afrodiasporiques. Un cycle de projections de cinéma documentaire africana et de cinéma afro-brésilien, ainsi qu’un atelier d’analyse des techniques du documentaire engagé seront proposés aux participants de la rencontre. Le programme complet sera publié et régulièrement mis à jour sur cette page.

Corpus Africana will consist of an ensemble of conferences given by philosophers, writers and choreographers. There will be workshops discussing practical choreography and theory overseen by researchers and artists, indoor and outdoor performances where choreographic and theatrical Afro-diasporic companies will come together. A cycle of Africana and Afro-Brazilian documentary screenings, as well as a workshop analysing social and political documentary filmmaking will be offered to participants in the meeting. The full programme will be published and regularly updated on this webpage.

Un libre accès au stage d’automne « les techniques fondatrices » du Centre James Carlès sera offert en gospel et afro-beatz à une soixantaine d’étudiant.e.s (de la licence au doctorat) participant à Corpus africana du 27 au 31 octobre. Les conditions d’inscription seront publiées courant mai sur cette page.

Free entry to the ‘foundational techniques’ autumn workshops at the James Carlès centre will be offered in the style of gospel and afro-beats to sixty students (from bachelors through to PhD) taking part in Corpus Africana from the 27th to the 31st of October. The conditions for enrolment will be published in May on this webpage.

 

COMMUNICATIONS / PROPOSALS

Les propositions de communication dans les ateliers peuvent être encore adressées à corpus.africana@gmail.com jusqu’au 15 septembre 2018. Chaque contribution aux échanges au sein de l’atelier durera entre 15 et 20 mn et portera sur un corpus chorégraphique ou philosophique africana. Une version plus longue de l’intervention pourra être adressée séparément pour publication sur le site Corpus africana (en création) et en vue des actes de la rencontre. Les conférencier.e.s invité.e.s, philosophes ou chorégraphes, dont la liste sera publiée sur cette page début avril, encadreront les ateliers.

Un atelier spécifique sera consacré à l’œuvre de Germaine Acogny.

Paper submissions for the workshops are to be addressed to corpus.africana@gmail.com before the 15 of September 2018. Each contribution to the workshops may last between 15 and 20 minutes and must relate to a choreographic or philosophical Africana corpus.

A longer version of the speech may be separately published on the Corpus Africana website (undergoing development) for the purpose of the proceedings of the meeting. The invited lecturers, philosophers or choreographers, of whom a list will be published on this webpage at the start of April, will oversee the workshops. A specific workshop will be dedicated to the work of Germaine Acogny.

Organisateurs: James Carlès, Jean-Christophe Goddard (UT2J), Marc Maesschalck (CPDR-UCL)

Comité d’organisation: Norman Ajari, Lina Alvarez, Lucie Baudet, Hourya Bentouhami, Anne Coignard, Loreline Courret, Marion Detienne, Christian Alain Djoko, David Fimiez, Christiane Fioupou, Emmanuel Manteau, Alexandra Mönkemöller, Gabriel Rivière.

 

PROGRAMME

27/10/18 : Soirée d’ouverture – Centre James Carlès 

  • Conférence de presse avec présentation de la programmation générale et Buffet offert –
  • Performance de Snake Zobel place du Capitole : « Transfrontalier »

29/10/18 – Centre culturel – Théâtre des Mazades

Conférences (9h00-12h30) :

  • Achille Mbembe : Philosophie de la musique et politiques de la divination dans les systèmes africains de pensée
  • Elsa Dorlin : Phénoménologie de la résistance/chorégraphie de la puissance : de l’archive des corps à corps au syncrétisme de l’autodéfense caribéenne
  • Robyn Orlin

Ateliers:

  • 13h00-19h00: Stage des techniques fondatrices des « danses noires ».
  • 15h00-17h30 : Achille Mbembe : Corps dansant, corps possédé

Spectacle (soirée) :

  • Concert acoustique Evalem Picka
  • Petite forme par Robyn Orlin

30/10/18 – Centre culturel – Théâtre des Mazades

Conférences (9h00-12h00) :

  • Mehdi Alioua : Les migrations africaines à l’épreuve de la frontérisation européenne : de l’errance organisée à la consistance cosmopolitique ?
  • Rita Segato : An Exercice of Reciprocal Exegesis : What Africa tells the West in Brazil
  • Bernardo Montet

Ateliers :

  • 13h00-19h00: Stage des techniques fondatrices des « danses noires ».

Spectacle (soirée) :

  • Performance de Snake Zobel : « Le départ » ; suivie d’un entretien avec Muriel Plana autour de « la poétique du corps politique comme point de vue » – Lieu : Centre culturel – Théâtre des Mazades

31/10/18 – Centre culturel – Théâtre des Mazades

Conférences (9h00-12h00) :

  • Marc Maesschalck
  • Lewis Gordon : Philosophy and Decolonization in Africana Philosophy
  • Fabien Eboussi Boulaga : Le temps à venir

Ateliers :

  • 13h00-19h00: Filage des spectacles de la soirée

Spectacle (soirée) :

  • Restitution de l’atelier de Bernardo Montet 
  • Restitution du stage des techniques fondatrices des « danses noires »
  • Solo de Bernardo Montet

01/11/18 – Université Toulouse 2 / Centre James Carlès

Conférences

9h00-13h00 – Université Toulouse 2, Maison de la Recherche, amphi F417

  • Laënnec Hurbon : L’esclavage et son héritage dans les Amériques
  • Jean-Yves Blot : Le Voodoo haïtien, quelles clés anthropologiques?
  • Dénètem Touam Bona : Le pays en dehors : corps et territoires utopiques des Amériques noires
  • Léna Blou

Ateliers

14h00-17h30 – Université Toulouse 2 – Maison de la Recherche

  • Laënnec Hurbon, Jean-Yves Blot et Marc Maesschalck (salle E411) : Les sciences sociales et la décolonisation de la Caraïbe
  • Rita Segato (salle E412) : Decolonial critique  avant la lettre: State and patriarchy  underminded in the Afro-Brazilian religious codex
  • Elsa Dorlin (amphi F417) : Éthiques et politiques martiales des corps : mémoires des combats et arts d’autodéfense afrodescendants (Antilles-Guyane)

Master Class de Léna Blou : 13h00-17h00 – Centre James Carlès

Spectacle (soirée) – Université de Toulouse 2 – La Fabrique

  • Restitution Master Class de Léna Blou 
  • La Techni’ka expliquée au public (historique du Gwoka, vidéos, interventions)

02/11/18 – Université Toulouse 2 / Théâtre des Mazades

Conférences (9h00-12h00) – Université Toulouse 2, maison de la Recherche, amphi F417

  • Guillaume Sibertin Blanc : Black dolls et masques blancs : réflexions à partir de la collection de Deborah Neff
  • Table ronde autour de Germaine Acogny, avec James Carlès, Snake Zobel et Elise Van Haesebrock : Politiques des danses noires

Ateliers (14h00-17h30) :

  • Lewis Gordon et Norman Ajari : An Introduction to Africana Philosophy
  • Mehdi Alioua : Migrations, frontières et consistance cosmopolitique : capter une Afrique en mouvement
  • Guillaume Sibertin-Blanc et Loreline Courret : Les Anti-Oedipes africains. Autour des figures et des enjeux des anthropologies africaines dans l’oeuvre de Deleuze et Guattari

Master Class de Germaine Acoigny (13h00-17h00)

Spectacle (soirée) :

  • Petite forme de Germaine Acoigny
  • Louis Sclavis, Jean-Paul Delore et Sebastien Boisseau : « Langues et lueurs »

03/11/18 – Quartier du Mirail / ESAV / Centre James Carlès

09h00-19h00 : Journée Cinéma documentaire africain en coopération avec l’ESAV  – École Supérieur d’Audio-Visuel (ESAV) – Toulouse

Programmation provisoire:

  • Galadio Kaboré, Burkina Faso, « Place à la Révolution »,
  • Dieudo Hamadi, RDC,« Kinshasa Makambo »
  • Emmanuel Manteau, République du Congo, « Centimètre par centimètre »
  • Lucas Thétry-Rivière, Ile de la Réunion, « Ansam »

09h00-12h00 – Centre James Carlès : Master Class avec Snake Zobel


Performances (après-midi et soirée) – Quartier du Mirail

  • Restitution du Master Class avec Snake Zobel et performance de Snake Zobel « Transfrontalier »

05/11/18 – Université Toulouse 2 / Centre culturel Alban Minville

Conférences (8h30-12h30) – Université Toulouse 2, Maison de la Recherche, amphi F417

  • Nelson Maldonado Torres : Philosophy and dance. Decolonial thinking and decolonial aesthetics.
  • Norman Ajari : Afro-décolonial
  • Abdourahman Waberi : Vertus de l’afrofuturisme

Ateliers (14h00-17h30) – Université Toulouse 2 – Maison de la Recherche

  • Nelson Maldonado Torres (salle E412): Decolonial thinking and decolonial aesthetics
  • Norman Ajari (salle E411): Afro-pessimisme
  • Abdourahman Waberi (Amphi F417): Afro-futurisme

Spectacle (soirée) –  Université Toulouse Jean Jaurès – La Fabrique

  • Psaumes#2 – La tristesse du roi – H. Maalem pour et avec James Carlès

Après-midi et soirée – Centre culturel Alban Minville

Programmation sur 3 séances d’un film de l’Association Temps Kono, « Dance for change », de la réalisatrice Cécile Thery. En présence de la réalisatrice pour un échange autour de la création contemporaine en Afrique.
15h-17h
18h-20h
21h-23h

06/11/18 – Université Toulouse 2 / Centre culturel Henri Desbals

Conférences (8h30-12h30) – Université Toulouse 2, maison de la Recherche, amphi F417

  • Françoise Vergès : Maloya pour la liberté
  • Hourya Bentouhami :Le geste et la parole: l’archive impossible des corps marrons ?
  • Florence Boyer

Ateliers (14h00-17h30) – Université Toulouse 2, maison de la Recherche

  • Françoise Vergès et Hourya Bentouhami (Amphi F417) : Féminisme politique décolonial
  • Florence Boyer (salle E412)

Spectacle (soirée) – La Fabrique, Université Toulouse Jean Jaurès

  • Psaumes#2 – La tristesse du roi – H. Maalem pour et avec James Carlès

Concert (soirée)  – Centre culturel Henri Desbals

  • Léontina Fall

07/11/18 – Université Toulouse 2 / Centre culturel Henri Desbals

Conférences (8h30-13h00) – Université Toulouse 2, maison de la Recherche – salle D29

  • Nadia Yala Kisukidi : « Miracle grec » et « Egypte philosophique » : l’historiographie philosophique et le fétiche de l’origine
  • Lionel Arnaud : Entre Négritude et Créolité : (ré-)interprétations philosophiques et usages politiques des danses Danmyé-Kalennda-Bèlè en Martinique
  • Christiane Fioupou : Danse et transe dans le théâtre nigérian
  • Thomas DeFrantz

Ateliers (14h00-17h30) – Université Toulouse 2, maison de la Recherche

  • Nadia Yala Kisukidi (salle D29): Le corps noir : race, mémoire et symbole
  • Lionel Arnaud (salle E412) : Négritudes, corps et résistances au XXIe siècle
  • Christiane Fioupou (salle E411) : La transe dans le théâtre et la danse africaines

Spectacle (soirée) – Université de Toulouse 2 – La Fabrique

« Machin la Hernie », texte Sony Labou Tansi, mise en scène Jean-Paul Delore, avec Dieudonné Niangouna

Concert (soirée) – Centre culturel Henri Desbals

  • Rencontre d’auteurs (cellule chorégraphique James Carlès)
  • Lecture du Cahier d’un retour au pays natal de Césaire (Trio Madrépore avec Edmony Krater(Percussions et trompette) – Christophe Montrose (Récitant) – Frank Souriant (Piano et percussions)

08/11/18 – Université Toulouse 2 / Centre culturel Henri Desbals

9h00 – 12h00  – Université Toulouse 2, maison de la Recherche, salle D29

Projection de « Je mourrai vivant », film documentaire sur Sony Labou Tansi de Julie Peghini  suivie d’un échange avec la réalisatrice et Nicolas Martin-Granel.

13h00 – 18h00 – Luttes des communautés afro-descendantes en Amérique Latine – Université Toulouse 2, maison de la Recherche, salle D29

Luttes afro-colombiennes pour la terre (13h00-14h30) :

  • Maria Mercédes Campo : Luttes anti-patriarcales et anti-racistes à l’intérieur des mouvements sociaux
  • Lina Alvarez : Traditions critiques et Proceso de Comunidades Negras
  • Projection du documentaire d’Attilio Bernasconi : Tierra Negra. Viaje en territorio Afrocolombiano

Mouvement des mères dans les favelas de la périphérie de Rio (15h00-18h00) :

  • Projection de Nossos Mortos Têm Voz (Nos morts ont une voix) de Fernando Sousa et Gabriel Barbosa

Spectacle (soirée) – Centre culturel Henri Desbals

  • Conférence dansée de Thomas DeFrantz
  • Junior Ballet Occitanie

09/11/18 – Université Toulouse 2 / Centre culturel Antigone

Conférences (8h30-11h30)  – Université Toulouse 2, maison de la Recherche, salle D31

  • Ali Benmakhlouf : La validation du savoir: d’Averroès à Léon l’Africain
  • John O. Perpener : The Political and Social Imperatives of African-American Concert Dance
  • Funmi Adewole : Choregraphy Africana and the philosophies of storytelling

Ateliers (14h-17h30) – Université Toulouse 2, maison de la Recherche

  • Ali Benmakhlouf (salle E411) : Ibn Khaldun: Penser la civilisation à partir de l’Afrique du Nord
  • John O. Perpener (salle E412) : The Spiritual, Political, and Social Imperatives of African Diaspora Dance

Spectacle (soirée) –  Centre culturel Altigone

Gospel River#2 avec Emmanuel Pi Job, [et Guest]

Clôture : Connexion Café