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Appels à contributions
Langues africaines: alternances et emprunts

Langues africaines: alternances et emprunts

Publié le par Marc Escola (Source : Kouamé jean Martial, Houméga Alida, Kakou Foba )

Appel à contribution pour un ouvrage collectif et transdisciplinaire :

Langues africaines: alternances et emprunts   

Les procédés communicationnels d’emprunt et d’alternance ont des spécificités selon les communautés, les régions, voire les ères linguistiques. Définissons ici avec Ntahonkiriye (1999 :90) l'alternance de langues comme l’«usage conjoint de deux ou de plusieurs variétés linguistiques par un même locuteur dans un même énoncé ». Dans cet usage conjoint, comment s’effectuent les mécanismes discursifs de passage d’une langue à l’autre ? Une telle interrogation couvre différentes problématiques dont celle des langues secondes quant à leur acquisition et/ou leur apprentissage.

L’alternance s’invite également dans les œuvres littéraires dont les auteurs choisissent comme langues d’écritures, des langues africaines en alternance avec d’autres langues. Idem au sein de branches artistiques tels que le cinéma, le théâtre, la musicologie, pour ne citer que celles-là.

Quant à l’emprunt, il se présente comme l’une des principales stratégies de résistance des langues dominées pour s’éviter une probable extinction. Retenons avec Bennis (1998:4) qu’« il y a emprunt linguistique quand un parler A, utilise et finit par intégrer une unité ou un trait linguistique appartenant à un parler B. Les mots introduits et adoptés par le parler B sont appelés “ emprunts ”.» Cela peut s’établir entre deux langues ou entre deux dialectes apparentés, deux dialectes de la même langue (Bloomfield 1933, Deroy 1980).

L’emprunt peut tout aussi bien se réaliser entre des dialectes ou des parlers appartenant à des entités linguistiques différentes. La diversité des champs d’analyse que renferme la problématique de l’emprunt donne ainsi la possibilité de l’aborder (sans forcément la dissocier de l’alternance) sous les angles de la morphosyntaxe, la phonologie, la sémantique,… pour analyser les procédés de création et d’enrichissement lexical dans les parlers et les langues africaines.  

Cet ouvrage collectif se propose donc, relativement à la thématique proposée, de mettre en dialogue les sciences du langage, la littérature, l’Art, les civilisations étrangères, la sociologie, l’histoire, la philosophie, etc…

Axes de recherche 

¨dynamique des emprunts dans les langues africaines (emprunt lexical unidirectionnel…) 

¨ particularités linguistiques des alternances (codiques, intra lexicales…)

¨ approche comparative  des cas d’emprunts dans les langues africaines

¨ structure du lexème alterné en contexte diglossique

¨ cas d’influence d’une langue sur l’autre (acquisition, apprentissage…)

¨ TIC et gestion des données linguistiques liées aux cas d’emprunts  

¨ les emprunts des parlers urbains aux langues africaines

¨ les langues africaines dans les œuvres littéraires (roman, essai…)

¨ les langues africaines dans l’Art (musicologie, cinéma, théâtre…)

Cette liste d’axes est donnée à titre indicatif et ne vise donc pas l’exhaustivité.

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Modalités de soumission

Soumission de l’article intégral (date limite): Dimanche, 21 Juillet 2019

Par mail à l’adresse : houmega@yahoo.fr

Retour aux auteurs le 30 Août 2019

Les textes définitifs attendus pour le 21 septembre 2019

Publication : Janvier 2020

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Consignes aux auteurs : 

Les frais de lecture et de publication s’élèvent à 30.000 FCFA (15000 frs CFA pour les étudiants).Tous les articles proposés seront soumis à l'appréciation d'un comité de lecture qui en sélectionnera les meilleurs pour publication. Avant l’envoi de sa proposition de 5.000 à 8.000 mots, dont la bibliographie, chaque contributeur est prié de la conformer aux normes éditoriales (NORCAMES/LSH). 

                               Titre de l’article en français

Prénom(s) et nom de l’auteur (entièrement en lettres capitales pour le nom)

         Institution de rattachement (Université ou institution de recherche)

                                         Adresse mail

                      Résumé en français (au plus 250 mots)

                     Mots clés en français (entre 5 et 7 mots)

                             Titre de l’article en Anglais

                                  Résumé en Anglais

                            Mots clés en Anglais en gras

                  Le corps de l’article : (au plus 8000 mots)

- Structure d’un article de contribution théorique et fondamentale : Introduction Développement articulé, Conclusion, Bibliographie. (NB : l’introduction doit comporter : justification du thème, problématique, hypothèses/objectifs scientifiques, approche).

-   Structure d’un article de recherche de terrain : Introduction, Méthodologie, Résultats et Discussion, Conclusion, Bibliographie.

     Le texte devra être formaté suivant  la police Doulos SIL 12, d’un interlignage Simple (1), avec 2,5 cm pour les marges (droite/ gauche, et haut / bas).

     Les notes de bas de page apparaissent suivant une numérotation continue prédéfinie par l’ordinateur ; ces notes de bas de page ne devront pas se rapporter aux références bibliographiques mais aux commentaires éventuels additionnels; les références bibliographiques intégrales figureront en fin de document dans la section «Bibliographie ou Références».

     Dans le corps du texte, les références bibliographiques seront séparées du nom de l’auteur par une virgule, suivie de l’année lorsqu’il est fait allusion à un document ou à un auteur; en cas de citation effective (mots propres de l’auteur), l’année sera suivie de deux points (:) annonçant le numéro de page.

   Les articulations d’un article, à l’exception de l’introduction, de la conclusion, de la bibliographie, doivent être titrées, et numérotées par des chiffres (exemples : 1. ; 1.1. ; 1.2. ; 2. ; 2.2. ; 2.2.1 ; 2.2.2. ; 3. ; etc.). Ecrire le premier niveau de titre en lettres minuscules et en gras.

Ecrire les second et troisième niveaux de titre en lettres minuscules et en italiques  non gras.

Le texte ne doit pas comporter de 4ème niveau de titre.

Les exemples linguistiques doivent être numérotés de façon continue du début à la fin du texte en mettant les numéros entre parenthèses (ex. (1) ; (2) …).

Pour un même exemple à plusieurs niveaux, faire suivre le chiffre de numérotation par les lettres a., b., c., …             (ex. (1) a. ; (1) b. ; (1) c. …)

Si le texte comporte des tableaux, des graphiques ou des schémas, les numéroter de manière continue en chiffres arabes suivant leur ordre d’apparition.

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Comité scientifique et de lecture

       ABO Justin (Université Félix Houphouët-Boigny), ABOA Abia Alain Laurent (Université Félix Houphouët-Boigny), ABOLOU Camille (Université Alassane Ouattara), BOGNY Yapo Joseph (Université Félix Houphouët-Boigny), BOHUI Hilaire (Université Félix Houphouët-Boigny), KOUADIO N’Guessan Jérémie(Université Félix Houphouët-Boigny), KPLI Jean François (Université Félix Houphouët-Boigny), LEZOU KOFFI Aimée-Danielle (Université Félix Houphouët-Boigny), SILUE Sassongo Jacques (Université Félix Houphouët-Boigny)

Comité de rédaction

Kouamé jean Martial, Houméga Alida, Kakou Foba